Site icon My Campus Expat

CONSIDÉRATIONS SUR LES NOUVELLES ORIENTATIONS DES BUSINESS SCHOOL

Oriantation Ecoles

Notre société fait face depuis quelques années à des défis économiques, écologiques, sanitaires et sociaux majeurs qui appellent à l’action. Ces derniers mois nous l’ont sévèrement rappelé ! Les pouvoirs publics, quels qu’ils soient ne peuvent plus répondre à tous ces enjeux et les entreprises doivent prendre leurs responsabilités en jouant un rôle clé dans ce contexte. Les écoles de management, qui forment les dirigeants des entreprises et influencent leurs pratiques par la recherche qu’elles produisent, se transforment pour être en phase avec ces nouveaux besoins. Elles affichent leur ambition : accompagner les futurs dirigeants pour qu’ils puissent créer et gérer les entreprises et organisations qui pourront avoir un impact positif sur le monde !

Des entreprises plus responsables

Ainsi, les nouveaux modèles économiques qui émergent actuellement ont pour objectif de concilier rentabilité et impacts sociaux et environnementaux. Les métiers du développement durable se précisent et les postes se multiplient. Conscientes de leur responsabilité, les entreprises recherchent des profils spécialisés. Les métiers traditionnels purement techniques d’hier (marketing, finance, vente, communication, management, ressources humaines, …) évoluent et ne sont plus les métiers de demain. Les entreprises s’emparent à bras-le-corps des questions de développement durable et de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). L’heure n’est plus au seul profit, mais à la « raison d’être », à l’impact positif et au bien commun. Le luxe, la finance, l’agroalimentaire, la mode, … s’emparent sérieusement de ces sujets. L’engouement que suscitent les entreprises RSE à fort impact social et environnemental traduisent bien ce phénomène. Les postes qui s’ouvrent dans ce domaine requièrent évidemment des valeurs, mais aussi une formation solide et généraliste capable de développer au sein des entreprises la valeur ajoutée du développement durable.

Les écoles de commerce s’ouvrent aux humanités

Pour ajuster leurs formations aux besoins du monde du travail et garantir l’adaptabilité de leurs diplômés tout au long de leur vie professionnelle, les business schools sont de plus en plus nombreuses à intégrer les humanités dans leurs cursus. Comptabilité, finance, marketing, management, … Les écoles de managements ne veulent plus désormais se limiter à leurs enseignements traditionnels. Si elles promeuvent et dispensent depuis déjà plusieurs années l’enseignement des « soft skills », ces compétences « comportementales » et relationnelles facilitant l’intégration et le management au sein des entreprises, les écoles de commerce incorporent de plus en plus d’humanité dans leurs cours. Ainsi, Philosophie, Histoire et Sciences Sociales figurent en bonne place dans les PGE (programmes grandes écoles) des business schools.

L’objectif est de favoriser l’adaptation aux métiers de demain. En effet, les métiers et les compétences purement techniques d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain car nous assistons à une remise en question des compétences actuelles. D’ailleurs, dans les pays anglo-saxons, de nombreux patrons ont suivi une formation en sciences humaines. Les humanités permettent de développer une certaine musculature intellectuelle, nécessaire à un manager qui doit décider seul, et, par la rigueur et la réflexion qu’elles imposent, ces disciplines aident à mieux approfondir les grands enjeux contemporains.

L’économie sociale et solidaire (ESS)

Dans les dix prochaines années, l’ESS va grandir et recruter près de dix mille cadres dans les domaines du développement durable, de l’économie à l’échelle humaine et respectueuse de l’environnement. Les métiers sont les mêmes que dans l’économie à but lucratif mais la finalité est différente car l’humain est placé au cœur de ces nouveaux métiers du business. Le type de structure qui vise ces métiers est différente aussi puisqu’elle privilégie la gestion par un conseil d’administration plutôt que par des actionnaires.

Les nouveaux métiers de l’économie digitale

La digitalisation de l’économie a entraîné le recueil par les entreprises d’un nombre croissant de données numériques (big data) sur les habitudes de consommation ou les profils de leurs clients. A la clé, le boom d’agences de communication plus ou moins spécialisées et très friandes des jeunes diplômés d’écoles de management. Ceux-ci y exerceront de nouveaux métiers, souvent à mi-chemin entre marketing et communication : Data Analyst ou Data Scientist, Chargé de l’analyse de ces données, Responsable du Marketing Digital, Community manager, Social Media Manager, Chef de Projet Multimédia

Les métiers de l’audit et du conseil

Les grands cabinets de conseil et d’audit – à commencer par les «?big four?» : Deloitte, EY, KPMG et PricewaterhouseCoopers – recrutent de plus en plus de jeunes consultants à la sortie des écoles de commerce. Détachés pour réaliser des missions dans les entreprises clientes, ceux-ci peuvent ensuite évoluer au sein du cabinet ou intégrer la direction financière d’une grande entreprise.

Quitter la version mobile